Friday, April 27, 2012

Who fears Yole!Africa?

Cultural center Yole!Africa has been preparing to launch a celebration of its 10th anniversary in Goma in July, 2012.  However, on 24 April, after falling victim to 5 armed robbers – three of whom wore local police uniforms – who stole the majority of the organization’s equipment and bound and severely beat the night watchman, instead of celebrating the organization is faced with some rather troubling questions and reflections.  Within the past 12 months, Yole!Africa has been robbed 3 times – 15 laptop computers have been taken, as well as 2 professional cameras, 4 semi-professional cameras, 3 amateur cameras, 2 still cameras, and 3 external hard drives.  The total value of the stolen goods exceeds $21,000 in monetary terms; but beyond the money, the fact of continued undermining from the same community this cultural center has served for 10 years is deeply disturbing.

When Yole!Africa started in Goma during circumstances of war and conflict as the country was divided.  That the cultural center faced numerous threats, obstacles, and challenges in that period was to be expected.  However, after struggling for 10 years to offer youth in the region access to free cultural activities and free artistic training, the systematic sabotage that Yole!Africa continues to experience is taking on a new character.

Currently the center serves the local community by offering workshops, concerts, and ongoing programs. All members of Yole!Africa have access to training in digital arts, music, and dance, access to practice space and equipment free of charge. Yole!Africa also organizes the Salaam Kivu International Film Festival (SKIFF) that brings together over 14,000 people in the course of 10 days.  In this way, Yole!Africa contributes directly to community cohesion, peace and cultural development in the region.  However, in the face of ongoing theft and in the absence of official denunciations, one has to ask, “who benefits if Yole!Africa shuts down? Who stands to gain if the youth lose access to the tools with which to speak out?”  These and similar questions are augmented by the fact that the hard drives stolen in the recent incident contained footage shot by youth film students who were documenting the recent controversial presidential and legislative elections.

This is not to say that there is no recognition of Yole!Africa from official channels, the organization have been delighted to see successful members of Yole!Africa receive public accolades and tokens of appreciation for their accomplishments from government representatives.  The question at hand is how are these officials channels activated in times of crime and violation?  Is one to understand that the organization is to fend for itself in the face of danger?  Or is it time, after a history of service to the community, for official recognition of both the triumphs of and the crimes committed against Yole!Africa?

At this point of looking back at the past 10 years and into the future, Yole!Africa is indeed at a crossroads.  The organization is looking to the community to see signs of their commitment to the continuation of Yole!Africa and the events it brings to the region.  As Yole!Africa beings to try to recover from this most recent theft committed 24 April, 2012,  the organization invites participation from the community. Yole!Africa’s primary needs at this time are of financial support to replenish the stolen equipment, and for the community to put pressure on local officials to publicly and officially denounce the ongoing crimes committed against this cultural center and to secure the right of artists to speak freely in this nation.

Yole!Africa press

Support Yole!Africa
1. Make a financial contribution
2. Visit YOle!Africa on Facebook for regular updates: http://www.facebook.com/yoleafrica.
3. Donate equipment (Laptops, video cameras, digital cameras, printers, etc) to Yole!Africa to replenish what was stolen. Send equipment to:
Friends of the Congo
1629 K Street, NW Ste 300
Washington, DC 20006


Qui a peur de Yole!Africa ?


Le Centre Culturel Yole! Africa était jusqu’à ces derniers jours en pleine préparation pour lancer la célébration de son 10ème anniversaire à Goma en juillet 2012. Cependant, le 24 avril dernier, 5 bandits armés – dont trois en uniformes locaux de la police - ont volé la plus grande partie des équipements de l'organisation après avoir ligoté et sévèrement battu le gardien de nuit. L'organisation depuis au lieu de préparer cette fête doit face à certaines questions et réflexions troublantes.

Lors les 12 derniers mois, Yole!Africa a été volée 3 fois ! 15 ordinateurs portables ont ainsi disparu ainsi que 2 appareils camera professionnels, 4 Cameras semi-professionnels, 5 appareils photo amateurs, et 3 disques durs externes. La valeur totale des marchandises volées dépasse 21,000 $ ; mais au-delà du préjudice financier, cet acharnement continu contre la même communauté de ce centre culturel qui travaille depuis 10 ans est profondément inquiétant.

Quand Yole! L'Afrique a démarré ses activités à Goma, c’était dans des circonstances de guerre et de conflits qui déchiraient le pays. Que le centre culturel ait du faire face à de nombreuses menaces, obstacles et défis lors de cette période devait être attendu. Cependant, après avoir lutté pendant 10 ans pour offrir à la jeunesse dans la région un accès à des activités culturelles gratuites et à des formations artistiques gratuites, le sabotage systématique que Yole!Africa continue à subir prend un nouveau sens.

Actuellement le centre est au service de la communauté locale en offrant des ateliers, des concerts et des programmes réguliers. Tous les membres de Yole!Africa ont accès à des  formations dans les arts numériques, la musique et la danse, ils ont aussi un accès gratuit aux espaces et équipements pour pratiquer leur discipline. Yole!Africa organise également le Salaam Kivu International Film Festival (SKIFF) qui rassemble plus de 14 000 personnes pendant 10 jours par an. De cette façon, Yole!Africa contribue directement à la cohésion communautaire, la paix et le développement culturel dans la région. Cependant, face à ces vols récurrents et en l’absence de dénonciations officielles, on se doit de poser la question "qui tirera un bénéficie si Yole!Africa s’écroule et ferme ses portes ? Qui gagnera à ce que la jeunesse perde l'accès aux outils qui lui permet de s’exprimer ?" Ce genre de questions et d’autres similaires prennent tout leur sens par le fait que les disques durs volés dans le dernier cambriolage contenaient des séquences filmées par les étudiants qui documentaient les élections présidentielles et législatives controversées récentes.

Ceci n’est pas pour dire qu'il n'y a aucune reconnaissance de Yole!Africa par les canaux officiels, l'organisation a été enchantée de voir des membres de Yole!Africa ayant réussi recevoir des accolades publiques et des mots de remerciements pour leurs œuvres de la part des représentants gouvernementaux. La question qui se présente est : que font ces échelons officiels dans les temps de crime et de violation de droits ?  y en a-t-il un pour comprendre que l'organisation ne peut compter que sur elle-même face au danger ?   Ou bien est ce que le temps peut être venu, après une longue histoire de services à la communauté, pour une reconnaissance officielle tant des triomphes enregistrés que des crimes commis contre Yole!Africa ?

À ce point, regardant en arrière ces 10 ans passés et vers l'avenir, Yole!Africa est en effet à un carrefour. L'organisation compte sur la communauté pour voir des signes de son engagement pour la poursuite de Yole!Africa et la continuation des événements qu’elle procure à la région. Etant donné que Yole!Africa commence à essayer de se remettre du vol le plus récent perpétré le 24 avril 2012, l'organisation invite la communauté à participer. Les besoins premiers de Yole !Africa en ce moment sont un appui financier pour remplacer l’équipement volé et de la communauté pour faire pression sur les officiels locaux afin qu’ils dénoncent officiellement les crimes récurrents perpétrés contre ce centre culturel et qu’ils garantissent et sécurisent le droit des artistes de parler librement dans cette nation. Toute personne souhaitant en savoir plus sur les façons de soutenir Yole!Africa, peuvent se rendre sur la page Facebook de l'organisation : http: // www.facebook.com/yoleafrica;