Tuesday, November 24, 2015

Libérez Radek

Libérez Radek
Par Francine Mukwaya
Représentante de la Grande-Bretagne
Friends of the Congo


La jeunesse congolaise a fait un nouveau pas dans sa résistance au régime répressif de Joseph Kabila. Le régime a rendu des comptes sur les meurtres, l’incarcération, et la déportation en exil de sa jeunesse. Une des victimes des mesures de ce régime répressif est le rapper populaire Radek Supreme (Mapeki N’Landu Junior).  Les services de l’Agence nationale de renseignements [National Intelligence Agency (ANR)] a arrêté Radek  le 19 Mai 2015. Il est actuellement détenu dans le camp ANR de Kinshasa. Il est victime de pressions sévères et est détenu dans des conditions inhumaines.

Radek est né le 25 Octobre 1981 à Kinshasa, capital de la République démocratique du Congo. Il est un père et un époux. Il est marié à Dora Agoloa et ils ont une petite fille. Radek a joué un rôle crucial dans la mobilisation de la jeunesse de Kinshasa pendant les soulèvements de #Telema en Janvier 2015. Il a utilisé sa plateforme de rappeur pour critiquer la politique gouvernementale, spécialement les tentatives de Joseph Kabila de garder le pouvoir au-delà des deux termes de son mandat inscrits dans la constitution. 

Depuis Janvier de nombreux congolais ont accru leur résistance aux tentatives de Joseph Kabila de garder le pouvoir au-delà de son mandat constitutionnel.  Des politiciens de l’opposition, des leaders de la jeunesse, des chefs de l’église, la société civile, et même des membres de la coalition de Kabila, dont notablement l’ancien membre du parti politique de Kabila et ancien gouverneur de la province du Katanga, Moise Katumbi, ont tous pris position contre l’objectif de Kabila de se maintenir au pouvoir par tous les moyens possibles.

Radek ne néglige pas les messages politiques dans sa musique. Le Gouvernement congolais semble être préoccupé par son rap ouvertement politique. En plus, le gouvernement l’a lié aux soi-disant combattants ( la formation militante de la diaspora congolaise qui s’est mobilisée pour exclure Kabila de son poste) Le Gouvernement a aussi associé Radek avec les dernières incarnations du FILIMBI, dont les membres ont organisé un forum en Mars 2015 qui a entrainé l’arrestation d’activistes du Burkina Fasso et du Sénégal, de diplomates, de journalistes et de jeunes congolais. Deux de ces jeunes (Yves Makwambala and Fred Bauma) que le régime de Kabila a arrêté sont toujours en prison huit mois plus tard. Ces jeunes ont a été faussement accuses de terrorisme et de sedition pour avoir simplement organize un forum afin d’éduquer leur compatriotes et les résidents de Kinshasa sur leurs responsabilités civiques en tant que citoyens de la République démocratique du Congo.

Il est vital que nous exigions la libération de Radek, de Fred, Yves et de tous les prisonniers politiques incarcérés dans les prisons de Kabila.

1 Comments:

At 6:45 AM, Blogger damien said...

soit disant qu'il y a la democratie en RDC... comme ça fait mal de lui voir en prison!!!Libérez RADEK

 

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